“Le Génie historique du Christianisme” par Cyrille Schott, Préfet (h.) de Région
Conversations d’un père et de sa fille incroyante
Éditions du Signe, 2023, 20€
En onze conversations, le père veut dévoiler à sa fille Justine le génie historique du christianisme. Justine, incroyante, l’interpelle fermement : comment peut-on croire au génie d’une religion qui, tout en prônant l’amour du prochain, a conduit aux guerres de religion et la haine du juif, a accepté l’esclavage, a brimé les femmes, a engendré la pédophilie,… ?
Le père n’élude pas, il répond. Appuyé sur dix phrases issues du Nouveau Testament et reçues dans le langage courant, il montre la révolution que provoqua dans la marche de l’humanité la venue de Jésus. L’appel à l’amour est un message de liberté pour l’être humain, grâce auquel, par-delà ses errements, l’aire de civilisation chrétienne a changé le monde et y a fait rayonner ses valeurs pour l’égalité et le respect de tous les êtres humains, la paix, la justice sociale, la démocratie, la laïcité, l’éclosion de la raison, l’attention à la création.
Alors que d’autres cultures, comme celle de l’Islam, leur présentent, voire leur opposent, leurs idées, les Européens prennent conscience, quel que soit leur rapport à la foi, de ce qui les rassemble : la richesse d’une civilisation dont les sources essentielles coulent du message évangélique. Le génie historique du christianisme n’est pas éteint et, malgré le recul des églises dans les terres de vieille civilisation chrétienne, peut encore étonner le monde.
“2030 La guerre de retour” par Dominique Delort, GCA(2s)
Livre de fiction politique et militaire – Éditions Le Sémaphore, 27€
Des hommes dans la tourmente de l’histoire ! En 2030 les menaces de guerre reviennent au galop. Cette fois les Européens sont unis, mais les agresseurs sont très puissants. Guerre asymétrique, classique, nucléaire ? Fulgurance, simultanéité, le pire des scénarios. Mais la guerre de demain, avec tous ses drones de combat, se fait toujours avec des hommes. Côme, Lee, Modu, Brahim s’affrontent. Là, les points de vue mais aussi les réflexions des chefs européens, chinois, turcs ou africains apparaissent dans toute leur force. Rester lucide et faire son devoir semblent une attitude commune aux belligérants, cependant rien d’autre ne va les rapprocher. Les Européens -unis- voudront-ils faire vivre leur nouvel idéal commun ? Cela semble possible et très souhaitable. Résilience et espérance, pour conserver leur Liberté !
Le général de corps d’armée (2s) Dominique Delort, Saint-Cyrien, a choisi les Troupes de marine et est engagé au Liban et au Tchad. Plus tard, il a commandé un régiment à Djibouti, l’opération Noroit au Rwanda, le centre opérationnel interarmées (COIA) à Paris, les Forces Armées aux Antilles, puis la Région Terre Nord-ouest jusqu’en 2005. Il fut ensuite consultant gestion de crise à l’international.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de mémoires militaires. Il a publié – L’escadron bleu, Liban Tchad 1977-79, chez Lavauzelle 2018 – Les soldats reconnus – 11 novembre chez Lavauzelle 2018- Guerre au Rwanda, l’espoir brisé 91-94 coédité par Perrin et Pierre de Taillac 2021.
Il est membre de l’association EuroDéfense-France.
Souveraineté et Solidarité, un défi européen
Que signifie la souveraineté d’une Union européenne formée de 27 États souverains ? Comment peut-elle se traduire dans une réalité complexe bâtie par des traités successifs sans rudoyer la construction de chaque État membre, formé par sa propre histoire et sa mentalité particulière ? Allons-nous vers une réalité ou une utopie ? Dans son discours à la Sorbonne, le Président Emmanuel Macron a lancé le défi de l’autonomie stratégique de l’Europe. Car si la souveraineté européenne ne peut être assimilée à la souveraineté nationale puisque l’Union européenne n’est pas un État, elle consolide en revanche celle des États-membres en les faisant avancer dans le projet européen commun. C’est en cela que le principe de la solidarité au sein de l’Union européenne trouve sa force. De la sémantique à l’histoire européenne, en passant par les domaines de la défense et de la diplomatie, jusqu’aux questions institutionnelles, c’est une réflexion globale qu’a appelée de ses voeux EuroDéfense-France. Trente-sept spécialistes de cinq nationalités différentes, politiques, décideurs et experts européens, diplomates, chercheurs, historiens et philosophes livrent ici une réflexion capitale sur le devenir de l’Europe.
Préface d’Emmanuel Macron
Postface de Josep Borrell
Ont participé à cet ouvrage : Alain Le Roy, Alfredo Roma, Arnaud Sainte-Claire Deville, Bernard de Cordoue, Camille Defard, Catherine Horel, Christian Cambon, Claude Roche, Claude-France Arnould, Cyrille Schott, François Laumonier, Françoise Grossetête, Frédéric Mauro, Georges-Henri Soutou, Hanna Ojanen, Hervé Bléjean, Jean Christian Cady, Jean Fournet, Jean-Dominique Giuliani, Jean-Paul Palomeros, Jean-Paul Perruche, Jean-Paul Thonier, Jérôme Vignon, Joachim Bitterlich, Jolyon Howorth, Martine Meheut, Maurice de Langlois, Nathalie de Kaniv, Olivier Martin, Patrick Hebrard, Philippe Roger, Phuc-Vinh Nguyen, Pierre Delsaux, Pierre Mayaudon, Sylvie Bermann, Thomas Pellerin-Carlin, Vincenzo Camporini.
348 pages 24 Euros
Michel : Le livre du Général COT
Note introductive
Pourquoi particulière ?
Parce qu’elle se situe à un moment particulier de l’histoire, entre ma naissance en 1934 et mes vingt ans, en 1954, début de la guerre d’Algérie. Entre les deux, la guerre de 39- 45, avec la mort de mon père, boucher, fusillé par les Allemands en 1944. J’avais dix ans.
Parce qu’elle se caractérise par une autre rupture brutale de ma vie d’adolescent, entre l’école primaire d’un petit village, dirigée par un des derniers « hussards de la République », et l’expérience révolutionnaire des « classes nouvelles », au lycée, sous le regard bienveillant d’un professeur d’exception.
Parce qu’elle est marquée par l’obsession d’une mère – veuve à trente-deux ans, chef à poigne d’une petite entreprise – de hisser ses enfants au dessus de sa classe sociale, par l’accès au savoir et à la culture.
Pourquoi Champbourg ?
J’ai choisi ce nom de plume parce que j’ai vécu toute ma jeunesse entre ce petit village de l’Aube où mes parents avaient acheté leur boucherie et cet autre petit village de Côte d’Or où sont leurs racines et où je passais mes vacances chez une grand’mère extraordinaire. Champbourg : Champagne-Bourgogne.
Pourquoi et comment j’ai écrit ce livre ?
Comme beaucoup de ceux parvenant à un âge où la mort n’est plus une probabilité mais une certitude, j’ai éprouvé le besoin d’écrire sur ma vie, non sans l’arrière pensée très orgueilleuse que ce pourrait être le moyen de perpétuer ma mémoire, au moins au sein de la famille et pour deux ou trois générations.
Je me suis donc mis à ma table, en adoptant l’ordre chronologique, rien de moins original. Alors que je sais ma mémoire très sélective, j’ai constaté avec stupéfaction que mes souvenirs de jeunesse étaient foisonnants. Plus je tirais le fil, plus j’en faisais émerger. Fallait-il trier, sélectionner, élaguer pour éviter la prolixité ? J’y ai jusqu’ici renoncé, engrangeant tout ce qui venait au bout de ma ligne.
Bien entendu, il y a de nombreux trous dans cette mémoire, qui rendaient difficile la continuité du récit. J’ai choisi de les boucher par des faits et réflexions inventés mais toujours vraisemblables. La plongée dans mon passé n’est donc pas une autobiographie au sens strict mais un récit de vie romancé.
Est-ce le bon choix ? N’est-ce point sacrifier l’authenticité d’un témoignage à un caprice littéraire discutable, J’y ai longtemps réfléchi. Où est la vérité ? Est-on sûr que les souvenirs stockés dans nos mémoires depuis la petite enfance sont tous véridiques ? Le temps ne les a-t-il pas embellis ou dramatisés, même ceux dont nous croyons être sûrs ? Et que dire des souvenirs de seconde ou de troisième main, qui nous ont été rapportés par des membres de notre entourage, faits, anecdotes, réflexions, dont l’authenticité est encore plus sujette à caution ?
Je suis ainsi parvenu à la conviction que les « rustines » de fiction que je colle pour assurer la continuité du récit ne sont peut-être pas moins vraies que certains de mes souvenirs.
On dira donc que j’ai écrit une autobiographie romancée ou un roman autobiographique, comme on voudra.
Je termine par ailleurs une autobiographie véritable qui commence là où se termine ce texte, c’est-à-dire à mon entrée à Saint-Cyr le 1° octobre 1953. Je devrais la publier bientôt, si Dieu me prête vie.
Je souhaite, chère lectrice, cher lecteur, que vous trouviez autant de plaisir à lire MICHEL que j’en eus à l’écrire.
Format 21×29, 280 pages
Nombreux documents, cartes, photographies
17 € + 8 € de port
Commande à Général COT
42, rue Chardon Lagache
75 016 PARIS
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